« Si Vélizy est toujours respecté dans sa verte cachette, s’il a échappé à l’envahissement du bourgeois de Paris grotesquement campagnard, c’est que, perché sur le bord d’un plateau, il n’a ni source, ni puits : on n’y boit que de l’eau de citerne ».
C’est ainsi qu’était décrit le village de Vélizy dans un article du journal Le Petit Versaillais du 16 août 1885 .
De nos jours, il nous paraît normal d’avoir de l’eau potable en ouvrant le robinet. Pourtant à la fin du XIXe siècle, à Vélizy, comme dans de nombreux autres villages, l’eau courante dans les maisons est plutôt rare. Les Véliziens doivent souvent faire plusieurs kilomètres pour se ravitailler en eau potable.
Il est nécessaire de faire remarquer que la question de l’approvisionnement de la commune en eau potable a été la grande préoccupation des autorités locales au cours des siècles passés. En effet, Vélizy a été implanté sur une zone d'un plateau sur lequel aucune source ou rivière parcourt son territoire.
En 1855, la municipalité décide de construire un réservoir Chemin du Babillard (actuelle rue Paul Fort), en lisière de forêt. Contrairement à ce qu’indique la photographie, il ne s’agit pas d’un puits mais d’un simple réservoir alimenté par les eaux pluviales. Souvent vide en période de sécheresse, dû à sa capacité limitée, il fait l’objet de nombreuses critiques de la part des Véliziens.
D’après nos recherches, le réservoir du Babillard était installé à l’angle des actuelles rue Paul Fort et rue du Lavoir. À l’arrière-plan de la photographie des années 1900, on peut distinguer l’auvent caractéristique de la porte d’entrée de la maison qui existe toujours.
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