L'escadron d'hélicoptères 3/67 Parisis basé sur la BA 107 de Villacoublay recevra en premier l’hélicoptère interarmées léger (HIL), baptisé Guépard, choisi par le ministère des Armées pour répondre aux besoins des trois armées en tant qu’hélicoptère « unique ».
L’hélicoptère Guépard (H160M) est un dérivé de la version civile de l'Airbus Helicopters H160.
Un concept de flotte unique
L’hélicoptère interarmées léger (HIL) est un aéronef avec un maximum d’équipements et de capacités en commun avec les autres armées afin de mutualiser les coûts de production et de maintien en condition opérationnelle de la machine. Pour autant, chaque armée aura un HIL adapté à ses besoins et à ses missions.
L’armée de l’Air et de l’Espace exprime le besoin que son HIL dispose de la capacité de ravitaillement en vol et de la liaison de données tactiques. Cette capacité permettra d’accompagner et d’appuyer le Caracal dans ses missions d’action dans la profondeur. Sans cette perche de ravitaillement en vol, il faudrait disposer d'emprises au sol pour sécuriser des plots de ravitaillement. Avec la perche, le KC-130J ou l’A400M peuvent ravitailler en vol l’hélicoptère et s'affranchir d’empreinte logistique au sol.
En plus d’éviter l’exposition des soldats au sol, le ravitaillement en vol du Guépard permet de réduire les temps d’intervention en évitant un posé de l’hélicoptère par un ravitaillement plus rapide par les airs.
Le couple hélicoptères/avions de transport tactique sera parfaitement adapté aux engagements futurs.
Hélicoptère polyvalent, le Guépard sera dédié à la protection du territoire national, à des missions d’appui-feu et de renseignement en opérations extérieures, à des évacuations sanitaires ainsi qu’à la recherche et sauvetage (SAR). Cet hélicoptère comportera de l’armement à bord avec des mitrailleuses en sabord (identiques à celles du Caracal), des bras d’armement articulés pour les tireurs embarqués ainsi que des bras d’emport modulaire d'armement axial.
Le HIL pourra transporter des tireurs embarqués, installés de chaque côté de l’appareil, pour assurer la police du ciel. En plus, il sera équipé d’un radar tactique pour réaliser cette mission spécifique. Il pourra également acheminer des commandos entièrement équipés et utiliser sa capacité d’aérocordage, un plus par rapport au Fennec.
Source : Armée de l'Air et de l'Espace.
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