Plante typique de la Méditerranée, la lavande s’accommode de tout, même des rocailles brûlantes et des sols fins du maquis provençal.
On en trouve aussi sur les terres véliziennes.
La lavande est connue depuis l’Antiquité et les Romains l’utilisaient déjà pour parfumer le linge et leurs bains. Dans son traité méthodologique des médicaments, Dioscoride (40 AP. J-C) l’inscrit au nombre des plantes précieuses.
Le terme de lavande n’apparaît qu’au Moyen Âge, emprunté probablement au verbe italien lavare, « laver ». Au XIIIe siècle, la lavande est distillée et son huile utilisée à des fins thérapeutiques. On la trouve souvent dans les jardins de plantes médicinales des monastères.
On connaît depuis fort longtemps les propriétés antiseptiques de la lavande
et sainte Hildegarde, au XIIe siècle, la conseillait déjà comme cicatrisant. Son huile essentielle serait bactéricide et, appliquée sur la peau, elle soulage les brûlures et les piqûres d’insectes. Glissé sous le linge dans une armoire, le sachet de lavandin est toujours utilisé pour combattre les mites et les poux, et bien sûr le parfumer.
Le lavandin est un hybride de la lavande découvert dans les années 1925. Bien qu’un peu moins apprécié par les parfumeurs, sa culture s’est considérablement développée grâce à un rendement plus important en huile essentielle. Le lavandin fleurit à partir de fin juin. On le cueille sous le soleil du mois de juillet. La récolte est alors menée à la distillerie pour produire une huile essentielle avec les tiges et les fleurs qui sont distillées à la vapeur d'eau.
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